Quant au reflet, c’est un recours qui m’a été constamment nécessaire, et très tôt : dans les miroirs et dans toutes les vitres où j’ai promené Françoise si souvent, et d’autres femmes, des amies, dans des fenêtres de chambres d’hôtel (le fait de ne pas pouvoir choisir la chambre en arrivant dans un hôtel, a toujours constitué une contrainte qui en rajoutait sur l’énigme qui m’était si inopinément proposée) mais aussi dans des pare-brise ou des baies vitrées. Comme si, chaque fois, il m’était donné de superposer au réel un contre-réel qui assurait au premier un débouché, créant ainsi un monde flottant où je pouvais désormais bivouaquer à loisir, moi et mes pensées, moi et mes rêves.