7 août 1994. Autoportrait
> Biographie
1937 | Denis Roche naît à Paris. |
1938-1942 | Il passe sa petite enfance à El Tigre, dans le centre du Venezuela, où son père est prospecteur de pétrole. |
1942 | La famille s’établit à San Fernando sur l’île de Trinidad. |
1946 | À la fin du mois d’octobre, après une année au Brésil, ils rentrent en France. Suivent sept années de pension chez les oratoriens de Juilly. |
1962-1972 | Denis Roche participe au comité littéraire de la revue Tel Quel, et c’est dans la collection éponyme qu’il publiera ses quatre premiers livres (l’ensemble de son œuvre poétique sera repris en 1995 en un volume, sous le titre La poésie est inadmissible). |
1964-1970 | Il travaille aux Éditions Tchou. |
1965 | Il traduit les Cantos pisans d’Ezra Pound (Éditions de l’Herne). |
1967 | Denis Roche rencontre Françoise Peyrot, qui sera, tout au long de son œuvre photographique, à la fois actrice et modèle, rôle et présence. |
1971 | Il entre au comité éditorial des Éditions du Seuil. Cette même année, il prend la première photographie de Françoise assise sur le mur du cimetière du Pont-de-Montvert, image qui sera refaite en 1984, en 1995 et en 2005, inaugurant ainsi un travail sur les écarts du temps qui constituera l’un des leitmotive de son œuvre. |
1974 | Il crée au Seuil sa propre collection de littérature contemporaine, « Fiction et Cie ». |
1978 | Denis Roche commence à exposer. Il publie ses photographies dans Notre antéfixe (Flammarion), qui devient l’une des références de ce qu’on a appelé, par la suite, la photo-autobiographie. |
1980 | Il fonde avec Gilles Mora, Bernard Plossu, Claude Nori, Jean-Claude Lemagny, Arnaud Claass, Alain Fleig, Jacques Clayssen, Alain Bergala et quelques autres Les Cahiers de la photographie. |
1982 | La Disparition des lucioles. Réflexions sur l’acte photographique (Éditions de l’Étoile) paraît. De nombreuses expositions vont alors se succéder : en France, à la galerie Maeght, à l’Espace photographique de Paris et à la galerie Le Réverbère, à Lyon ; à Bruxelles, Hanovre, Francfort, Turin, Naples, Atlanta, New York, mais aussi au Mexique, en Autriche, au Pérou, en Égypte, au Japon, en Syrie, etc. |
1989 | Une monographie critique de son œuvre photographique, réunissant des textes d’une douzaine d’auteurs, est éditée sous le titre « Denis Roche » (Les Cahiers de la photographie, n° 23). |
1991 | Il publie Ellipse et laps (Éditions Maeght), un album regroupant l’essentiel de son œuvre photographique. |
1997 | Denis Roche reçoit le Grand Prix de photographie de la Ville de Paris. |
1999 | Le Boîtier de mélancolie paraît aux Éditions Hazan (prix André-Malraux). |
2001 | Le musée Nicéphore-Niépce, à Chalon-sur-Saône, lui consacre une rétrospective, qu’accompagne la monographie Denis Roche. Les preuves du temps, avec un texte de Gilles Mora (Éditions du Seuil / Maison européenne de la photographie). Cette exposition est reprise et complétée à la Maison européenne de la photographie, avec les photographies de l’exposition « La question que je pose », Le Réverbère, Lyon. |
2007 | Denis Roche publie La photographie est interminable. Entretien avec Gilles Mora (Éditions du Seuil). |
2014 | Un recueil de ses interviews, coll. « Les grands entretiens d’Artpress » (artpress / Imec éditeur). |
2015 | Denis Roche s’éteint à Paris, le 2 septembre. |